Après eux, le déluge pour tous
Edito du 7 juin 2025
En quelques heures des pluies diluviennes, parfois accompagnées de grêles, dévastent tous. Comme en mai dans le Tarn (à plusieurs reprises), le Var, la Roumanie ou l’Inde, le Nigéria, le Pakistan. Les témoignages sont tous les mêmes : « on n’avait jamais vu ça ! ». Ces pluies sont de plus en plus nombreuses et peuvent survenir n’importe où (même le Sahara a connu ce type d’événement !). En Eure et Loir l’automne a connu ce type d’épisodes avec les inondations qui ont touchés de nombreuses communes.
On pourrait donc s’attendre à ce que les pouvoirs publics, et nos élus, se mobilisent à la foi pour agir sur les causes et ces événements dramatiques, et sur les conséquences pour apporter aide et soutien aux victimes.
C’est le contraire qui se produit, en particulier au Parlement où les députés et les sénateurs cassent à tour de bras toutes les mesures positives pour lutter contre le dérèglement climatique, ou pour améliorer la santé des Français. Suppression des ZFE, pour tuer encore plus de citadins par la pollution de l’air – voir le scandale du Dieselgate – loi rétroactive pour autoriser l’A69 (justement situé dans le Tarn..), loi Duplomb (la bien nommé, car elle va plomber la santé des Français et l’agriculture positive), la folie destructive de l’environnement est à son comble. Incapable de s’entendre pour agir sur l’économie ou les problèmes de vie quotidienne des Français, comme la sécurité des biens et des personnes ou la refondation du système social, ces élus font ce qu’ils savent faire de mieux : râler, pester, se complaire dans le négatif, suivre le moindre lobby de râleurs et paralyser les mesures positives. Adieu l’intérêt général, d’ailleurs savent-ils seulement ce que cela veut dire ?
L’Assemblée Nationale, élue il y a un an, est paralysée par des jeux politiciens d’irresponsables de tous bords, et trop souvent incompétents, laissant le champ libre au Sénat, bastion du conservatisme tourné vers le XX° siècle, incapable de prendre en mai l’avenir de ce pays. D’ailleurs ils s’en moquent, après eux le déluge. Pourquoi se soucier des générations qui vont nous suivre, y compris nos enfants et nos petits enfants, quand on peut jouir du présent sans vergogne ?
Les élus nationaux ne tombent pas du ciel. Il n’y a pas de malédiction à choisir les plus nuls ou les plus incapables. En particulier, les sénateurs sont élus par un collège d’élus locaux, de maires et de représentants désignés par les conseils municipaux. Lors des élections municipales de 2026 nous élirons, indirectement les sénateurs, il ne faut pas l’oublier.
C’est un enjeu majeur de demander aux candidats aux municipales de s’engager à ne pas soutenir les candidats aux sénatoriales qui ne s’investissent pas dans la lutte contre le dérèglement climatique et de s’engager dans cette lutte au plan municipal et communautaire (les Communautés de communes).
Et pourquoi pas s’engagez vous-même pour cet objectif en vous appuyant localement sur le projet Eure et Loir 2036 ?
Une nouvelle attraction à Chartres : ses parasols
édito du 10 mai 2025
Le rayonnement de Chartres est incontestable surtout ces illuminations, mais la pratique municipale casse cette belle image :. l’affaire des parasols illumine la préfecture de l’Eure et Loir en lui donnant une image passéiste, de quoi attirer Safran ?
On ne compte plus les articles et réactions (notamment des touristes mais aussi des habitants) sur cette affaire, « Les arbres ont été coupés cet automne et remplacés par des parasols sur l’esplanade de la cathédrale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce projet de réhabilitation pour un coût de 300 000 € divise la population… » par exemple dans La Croix. FR3, TF1, Le Parisien, Ouest France… et bien sûr l’Echo Républicain. Voilà une belle campagne de communication, pas sûr qu’elle donne une image positive de la ville.
L'obscurantisme des "décideurs"
édito du 23 mars 2025
Le récent rapport de Météo France analyse à quoi ressemblera une France avec un réchauffement de 4 °C (par rapport à la période préindustrielle) telle qu'elle est prévue, si rien ne change, dans le PNACC (Plan National d'Adaptation au Changement Climatique) publié en février 2025 par le gouvernement (cf la rubrique actualités).
En un mot « l'enfer assuré pour nos petites enfants, voir enfants pour les plus jeunes d'entre eux » par les variations extrêmes du climat. La solution est à la fois de s'adapter au pire (inondations, canicules extrêmes, sécheresse...) et de diminuer notre impact climatique. Cela passe par des politiques résolues de protection de la population et de notre santé, un urbanisme adapté, une protection des sols et de la terre.
A69 aujourd’hui, A154 demain !
édito du 24 février 2025
Le tribunal administratif de Toulouse a annulé le 27 février 2025 l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’A69 (Castres-Toulouse). Ce dernier doit être arrêté immédiatement.
La rapporteure publique avait préconisé par deux fois l'annulation du projet à cause, selon elle, de "l'absence de raison impérative d'intérêt public majeur", estimant qu'il n'y avait pas d'enclavement du bassin castrais.
Le 27 janvier 2025, le Sénat vote pour la réintroduction d’un néonicotinoïde à titre dérogatoire mais aussi d'autres mesures agricoles rétrogrades.
Après de longs débats, la chambre haute a adopté la proposition de loi LR pour lever "les contraintes" qui pèsent sur les agriculteurs (traduction la santé économique avant la santé tout court).
Le Sénat a adopté la proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » - c'est à dire celles qui protégent les consommateurs, les habitants des zones rurales et les agriculteurs eux-mêmes.