Dérèglement climatique : les municipalités en première ligne
édito du 27 septembre 2025
Le dérèglement climatique est une des préoccupations principales des Français, avec l’économie et la sécurité. Ils l’ont pris en compte dans leurs vies quotidiennes : 3 Français sur 10 se disent prêts à déménager à cause des risques climatiques dans leur commune (43 % pour les moins de 35 ans, les plus exposés durant leurs vies aux conséquences du dérèglement climatiques). Ils estiment que leur maire n’en fait pas assez pour lutter contre ce fléau mais qu'il est le mieux placé pour les protéger.
Pourtant les Français ont des idées, et des demandes, que l’on retrouve dans une enquête spécifique (cf ICI) :
- Le développement des espaces verts 67 %
- La limitation de la construction et de la bétonisation 64 %
- L’éducation des habitants aux bonnes pratiques écologiques 56 %
- Une meilleure gestion de l’eau 44 %
- La rénovation énergétique des bâtiments municipaux 43 %
- La baisse de la consommation énergétique de la commune 42 %
- L’encouragement aux mobilités durables 41 %
- La préparation aux risques d’incendie 25 %
Les deux premiers points répondent aux demandes de 2 français sur 3, un véritable plébiscite. De quoi inspirer les candidats aux municipales et les futurs élus. N'hésitez pas à vous lancer dans votre commune, il y a une attente de politique écologique il faut il répondre : l'urgence climatique c'est maintenant.
Il ne faut pas avoir peur de mettre en œuvre des politiques fortes d’environnement comme appliquer la loi ZAN, même si « les grands élus » comme les sénateurs euréliens, toujours aussi ringards, sont pour son abolition : ce n’est pas eux qui subiront les conséquences de cette folle politique mais nos enfants et petits enfants.
Notons que ces demandes de nos concitoyens correspondent aux propositions du projet Eure et Loir 2036. Elles sont de bon sens avant tout.
La République écologique
édito du 29 août 2025
La crise politique que subit notre pays peut être analysée comme une crise de représentativité, d’expression démocratique biaisé, d’où les solutions maintes fois évoquées : proportionnelle (plus ou moins limitée), referendum d’initiative populaire…
A cette crise se superpose deux autres crises majeures : la crise financière et la crise écologique.
Merci, sénateur Duplomb
Edito du 30 juillet 2025
Il faut remercier le sénateur Duplomb, auteur de la loi du même nom, qui vise à privilégier les fabricants de pesticides sur la santé des Français. Soutenu par toute l’arrière-cour des rétrogrades, du RN à LR en passant par une partie des macronistes, cette loi aurait dû s’appeler loi du développement des cancers tant les méfaits de certains pesticides sont désormais bien connus et répertoriés. En effet, elle doit permettre notamment la réintroduction sous conditions de l’acétamipride, un insecticide toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, et tueur d’abeilles, interdit en France depuis 2018, mais autorisé ailleurs en Europe.
Avec eux, la canicule et le déluge, pour tous
Edito du 28 juin 2025
Après des pluies diluviennes, parfois accompagnées de grêles, on est reparti sur un épisode de canicule, entrecoupé d'épisodes orageux, en Eure et Loir, avec chutes d'arbres et coupures d'électricité. Il n’y a évidemment pas de fatalité, ni de mauvais sort jeté sur notre pays ou notre territoire. Nous subissons les conséquences d’une situation voulue et construite par les responsables politiques : en ne prenant pas au sérieux le changement climatique – reconnue et étudiée par les scientifiques – ils n'ont pas préparer les territoires et les citoyens aux risques induits par le changement climatique, ni voulus mettre en oeuvre les solutions pour l'arrêter. Pour ne pas mécontenter tel ou tel lobbies, et par incompétences scientifiques et politiques, ils ont sacrifiés notre qualité de vie et celles de nos enfants et petits enfants au profit de petites carrières politiques mesquines.
Après eux, le déluge pour tous
Edito du 7 juin 2025
En quelques heures des pluies diluviennes, parfois accompagnées de grêles, dévastent tous. Comme en mai dans le Tarn (à plusieurs reprises), le Var, la Roumanie ou l’Inde, le Nigéria, le Pakistan. Les témoignages sont tous les mêmes : « on n’avait jamais vu ça ! ». Ces pluies sont de plus en plus nombreuses et peuvent survenir n’importe où (même le Sahara a connu ce type d’événement !). En Eure et Loir l’automne a connu ce type d’épisodes avec les inondations qui ont touchés de nombreuses communes.